Comme un parfum de nostalgie [Pv Taylor Dream's]

Parfois, quand l'envie me prend de papillonner de fleurs en fleurs, il m'arrive de songer aux heureux instants qui composaient mon enfance. Non seulement des souvenirs qui concernait Doublonville et le vieux Terence mais aussi, des évènements qui eurent lieu en ma prime enfance. Je me rappelais de gestes du quotidien qui, banaux à l'époque, me semblent désormais désuets comme lorsque nous nous réunissions pour nos jeux dans la cour à peine rénovée en prévision d'une inspection, nos vols dans le garde manger lorsque notre estomac était tiraillé par la faim ou bien, le réconforts que vous apportent les amis lorsque vous ressortiez du bureau du directeur le cul rossé jusqu'à l'écarlate. De ma vie, je n'ai jamais vu pire contraste que celui entre le bureau du gros porc et le reste du bâtiment! Bien agencé, de riche facture, des meubles laqué et autres signes de luxure que je n'aime pas rappeler. Pour y être allée souvent, je peux vous avouer je n'ai jamais autant haïs que cet homme dont le nom répondait au doux son de M.Satsubatsu. Mais assez parlé du mauvais, parlons plutôt de la joie car oui, j'eus de bon souvenirs malgré tout dans cet orphelinat! Tout d'abord, un petit point important: à mes yeux, nous étions tous frères et soeurs d'infortune. Bien évidement qu'il avait des disputes, bien évidemment que certains se comportaient de manière tyrannique la journée, cependant, à la nuit tombée, alors que tout ce beau monde s'apprêtait à céder devant le sommeil Cresselia, bon nombres d'entre eux redevenaient de doux wattouat quand venait l'instant des histoires. Tout le monde y participait! C'était un instant joyeux où rire éclataient, où sursauts survenaient au terme d'histoires éprouvantes et je clôturais la séance par une de mes trouvailles de la journée. C'était sympathique! Qu'y avait il d'autre qui me marqua en bien? Sans doute les visites chez Morgane, la championne de l'arène, du moins, à l'époque si cela n'a pas bougé. Enfin bref, nous n'étions qu'une poignée à venir chez elle, quatre au plus, car elle avait...comment dire? Un petit côté étrange par les prodiges que cette fille pouvait, disait on, transformer les gens en poupée. Même si depuis l'arrivée d'un Spectrum à ses côtés, la championne était devenue plus sociale et ouverte à l'inconnue, les gens gardaient d'elle l'introvertie télékinésiste d'autrefois. Je me souviens de ses refus à répétition devant notre désire d'en apprendre plus sur le domaine de l'esprit, mais notre ferveur fut plus forte et la championne céda à notre petit caprice. C'était toujours des instants amusant ! Nous éclations de rire lorsque nous arrivions à plier des cuillères et du sourire béa alors que nous faisions bouger sur place une pokéball sans parvenir à la soulever. Ah Morgane! Si seulement tu n'étais pas la seule personne qui me manque à Kanto! J'avais promis de revenir et je n'ai jamais reparut à leur yeux comme si la mort m'avait cueillit dès l'instant même où le train m'emporta loin d'eux pour de nouveaux horizons.

Je renifle d'autres fleurs tout en approchant le sanctuaire des pokémons plantes. Leur parfum délicat me rappelle quelques individus qui marquèrent au fer rouge ma mémoire de façon bénéfique. Des personnes tels que Lizz ou bien Taylor, qui après mon départ, étaient restées au pays. Jamais je n'eus de nouvelles de leurs part et leur sort m'est inconnu à mon plus grand regret. Non pas que j'étais la personne inaccessible et injoignable, seulement parce je n'ai pu les joindre par voies de communications informatique. Jamais, comme si je les avait trahit alors que leur accord était donné! Lizzy m'avait bien encouragée à atteindre des sommets insoupçonnés quand à Taylor, nul ne put me dire sa réaction. Elle qui était déjà d'une personnalité mystérieuse, si effacée, si solitaire, dont la pensée ne regardait qu'elle et non son monde, comment pouvais je le savoir? Son sourire était pourtant l'un des plus beau de notre tertre maudit et son courage face à l'adversité, inspirait les plus jeunes qui passaient après elle dans le bureau pour des raisons souvent inconnues -il ne devait sûrement pas en avoir d'ailleurs. Je me souviens de ses dessins, de nos petit concours d'histoires inventées à l'occasion des veillées. De véritable battles, des joutes, où elle et moi nous nous affrontions dans le domaine de l'imaginaire. Je gagnais le plus souvent mais son don pour le dessin compensait aisément mes victoires. C'était le bon temps...

Floriala m'apparaît enfin sous mes yeux ébahit, la ville fleurie était à la hauteur de toute les espérances! Le soleil à midi, les gens flânaient dans les bars ombragés en quête de fraîcheur. Ils mangeaient tranquillement, sans se presser car c'était l'heure de la pause déjeuné malgré l'inévitable retour au travail. Je fis de même, mangeant calmement à une table protégée par les feuilles et la forme caractéristique des saules pleureurs. Puis, une fois ceci fait, je traînais du côté du parc, éblouie par les reflets azurés du pelage de Feunard quand j'entendis du grabuge plus loin. Intriguée, j'y courrais aussitôt voir les évènements de mes yeux et qui sait? Agir pour la sûreté du territoire d'Alma.

[C'est court désolée ^^']

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